ANALYSES D'UN CHEVEU D'ALIEN
Par Jean SIDER Article publié le 23 octobre 2005
Le lecteur se souviendra sans doute d'un texte publié
récemment sur le site du JdU et dans Le Monde de l'Inconnu (n°313,
15 mars-15 mai 2005--article « La femme au sang bleu »). J'y avais
fait connaître notamment une contre-enquête sur un incident vieux de
plus de soixante-dix ans, impliquant une femme dont le groupe
sanguin était inconnu de notre espèce, et qui disparut dans des
conditions d'étrangeté extrêmes de la clinique où elle avait été
admise.
Depuis la publication de cet article, j'ai pu
obtenir d'autres informations sur des cas différents liés à de
possibles créatures inconnues de notre espèce, mais qui nécessitent
de multiples vérifications au niveau des sources qui les divulguent,
très difficiles à retracer, indispensables pour réaliser des
contre-enquêtes. À ce propos, si certains lecteurs possèdent des
éléments sérieux sur ce type d'affaire, qu'ils n'hésitent pas à me
les transmettre--avec leurs sources exactes--par l'entremise du JdU.
D'avance, merci.
Récemment un cas tout à fait étonnant vient
d'être révélé par l'ufologue australien Bill Chalker dans une revue
spécialisée américaine. Il est relatif à un incident qui s'est
produit dans son pays, avec pour témoin un certain Peter Khoury,
lequel a vécu en 1992 une expérience paranormale impliquant une
relation sexuelle avec une créature alien, autrement dit d'un
supposé Extraterrestre. Il s'agit d'un cas « classique », si j'ose
dire, de Ufo-abduction selon l'expression utilisée par les
Anglo-saxons, soit d'un apparent enlèvement dans un ovni.
L'ufologue Bill Chalker est de formation scientifique et
œuvre dans l'industrie chimique. Il est très connu en Australie et
aux Etats-Unis car il a publié de nombreux articles dans le fameux
trimestriel spécialisé américain IUR (International UFO Reporter).
Il est aussi l'auteur d'un très bon livre sur les phénomènes ovnis
et paranormaux rapportés en Australie et en Nouvelle-Zélande, The Oz
Files, publié en 1996, que j'ai dans ma bibliothèque. Il est
considéré comme l'ufologue australien le plus sérieux de son pays.
Depuis 1988 il enquête avec des psychologues sur les témoignages de
Ufo-abductions. En 1996 il a aidé feu le psychiatre américain John
Mack dans ses recherches sur ce type d'incidents signalé par des
Aborigènes.
Un témoin à
multiples expériences Peter Khoury est d'origine
libanaise, né en 1964, émigré en Australie depuis 1973 avec ses
parents. Il semble avoir suscité l'intéressement d'intelligences
inconnues sur sa personne à plusieurs reprises depuis sa tendre
enfance.
Dès l'âge de sept ans, durant l'été 1971 au Liban,
il se trouvait en compagnie de plusieurs autres enfants sur le toit
en terrasse de la résidence d'un voisin, où tout ce petit monde
aimait jouer. Soudain il remarqua que tous ses camarades étaient
transformés en statues, incapables de se mouvoir. Levant la tête, il
aperçut au-dessus du toit un appareil aérien silencieux en forme
d'œuf. Plus tard, tous les enfants se retrouvèrent ensemble sur le
sol avec une période de temps non mémorisée.
Plusieurs
années plus tard à Sydney, le 12 juillet 1988 exactement, il se
réveilla dans son lit entièrement paralysé. Autour de lui apparurent
plusieurs créatures. L'une d'elle, d'une taille élancée élevée, à la
peau jaune or avec de grands yeux noirs, lui enfonça une sorte de
longue aiguille dans un côté de sa tête, puis le témoin perdit
conscience. Quand il reprit ses esprits, il se rua dans la chambre
voisine où il trouva sa famille dans un état de semi léthargie. Puis
il s'aperçut qu'un laps de temps d'une à deux heures s'était écoulé
entre la vue des entités groupées autour de son lit et son « réveil
», avec la même anomalie temporelle pour son épouse et son enfant.
C'est le 23 juillet 1992 qu'il vivra une scène qui nous
intéresse ici au premier chef. Il était convalescent, se remettant
de blessures à la tête. Vers sept heures du soir il venait de
rentrer à son domicile. Se sentant fatigué et mal en point il
s'étendit sur son lit où il sombra rapidement dans le sommeil. Il se
réveilla brusquement un moment plus tard conscient que quelque chose
ou quelqu'un se trouvait sur sa souche. Il aperçut avec effarement
deux étranges femmes agenouillées sur l'extrémité de son lit. Toutes
deux étaient nues. L'une avait l'apparence d'une Scandinave blonde
et l'autre d'une Asiatique.
La blonde avait un très long
visage au menton en pointe. Ses yeux étaient bleus et deux ou trois
fois plus grands que les nôtres, et elle était pourvue d'une
chevelure très volumineuse. Sa peau était claire. Elle était très
grande car sa taille fut estimée être de six pieds (1m80), et avait
une force musculaire hors du commun contre laquelle Peter ne put
résister. Quant à l'autre entité, elle paraissait avoir des yeux
presque entièrement noirs et des cheveux noirs coupés courts à la
manière d'un garçon.
Il s'en suivit un épisode luxurieux
impliquant un coït entre la grande blonde et le témoin. Puis ce
dernier perdit conscience pour la reprendre un moment plus tard et
constater que les deux visiteuses avaient disparu. C'est en allant
prendre une douche qu'il découvrit sur son pénis, deux cheveux
blonds identiques à l'abondant système pileux de la blonde créature
inconnue. L'un faisait de 10 à 12 cm, l'autre de 6 à 8 cm, éléments
qu'il eut le bon réflexe de mettre à l'abri dans un flacon.
D'autres expériences s'ensuivirent, en 1994, 1995 et 1996
notamment, impliquant surtout des phénomènes de poltergeist : effets
de paralysie momentanée, bruits divers (de coups, et d'explosions),
impressions de présences invisibles, etc.
C'est en 1996 que
feu le professeur de psychiatrie John Mack, qui enseignait à
l'époque à la fameuse Université d'Harvard, aux Etats-Unis, soumit
Peter à plusieurs séances de régression hypnotique. Il se trouvait
en Australie à ce moment-là pour une tournée de conférences, ce qui
explique qu'il avait été sollicité par Bill Chalker, à qui le témoin
s'était confié. Des informations additives furent ainsi obtenues.
Comme à l'habitude, pourrait-on dire, elles firent apparaître un
enlèvement dans un apparent vaisseau spatial, mais peu de détails
additionnels émergèrent.
Enquête sur les cheveux C'est à
partir de 1998 que l'ufologue australien commença ses recherches sur
les deux cheveux. Comme il œuvre dans le milieu scientifique, il
réussit à sensibiliser des collègues biochimistes, lesquels furent
d'accord pour entreprendre des analyses sur l'ADN des matériaux en
effectuant d'abord un test PCR (Polymerase Chain Reaction) afin de
déterminer leur nature biologique, notamment par le séquençage
mitochondrial de l'ADN. Les mitochondries sont des corpuscules qui
se situent dans le cytoplasme de chaque cellule, mais en dehors du
noyau où sont stockés les chromosomes, et elles contiennent les
éléments héréditaires du lignage originel maternel.
Parmi
les scientifiques impliqués dans ce type d'investigations
scientifiques, il y avait le Dr. Kary B. Mullis, qui reçut le Prix
Nobel de chimie en 1993 pour sa découverte sur la technique du PCR
cité ci-dessus. Il utilisa donc sa propre invention pour réaliser
les analyses, lesquelles portèrent sur des éléments extraits de la
tige du cheveu le plus court. Certes, elles confirmèrent que cette
pilosité était issue d'une personne génétiquement proche du standard
humain, mais d'un type racial très inhabituel. En effet, les experts
y identifièrent un ADN mitochondrial d'un type chinois ou mongol,
l'un des plus rares lignages connus, qui se trouve plus éloigné de
l'axe principal humain que n'importe quel autre, excepté celui des
Pygmées et les Aborigènes.
Le fait de trouver un tel ADN
asiatique aussi peu commun dans un cheveu blond, au lieu d'un ADN
caucasien, est déjà anormal mais il y a encore plus étrange.
D'autres analyses portèrent sur des extraits tendres de la
racine du même cheveu. Cette fois-ci l'ADN mitochondrial se révéla
être d'origine gaélique ou basque. Après vérifications, ce résultat
ahurissant persista. En effet, deux origines totalement différentes
ne peuvent se trouver dans les mitochondries, et encore moins dans
des prélèvements effectués sur deux endroits différents du même
échantillon de matériau, du moins selon les collègues de Bill
Chalker qui ont effectué les analyses. Le chercheur australien
précise aussi qu'il ne s'agissait pas d'un très rare exemple
d'hétéroplasmie, situation dans laquelle deux types d'ADN
mitochondrial, l'un « mutant », l'autre « sauvage » peuvent
coexister.
Ces analyses, selon l'enquêteur, ne peuvent
absolument pas provenir d'une contamination ni d'une erreur de
laboratoire où ces analyses ont été effectuées. Les biochimistes qui
les ont menées à bon terme n'ont pu expliquer cette surprenante
identification.
En outre, les articles et le livre de Bill
Chalker laissent entrevoir d'autres découvertes potentielles. Par
exemple les biologistes ont observé que l'échantillon ne possède pas
les deux gènes qui contrôlent la production de la protéine CCR5. Or,
cette protéine rend possible la pénétration du virus du SIDA dans
les cellules, donc son absence peut conférer l'immunité à cette
terrible maladie, tout comme elle peut fournir une résistance à
d'autres virus tel celui de la variole. Les implications de ces
résultats sont effrayantes, ajoute Chalker, puisqu'à l'en croire,
moins de 1% de la population ne possède pas ces deux gènes qui
fabriquent la protéine CCR5, et que cette mutation s'est produite
seulement il y a environ 5.000 ans.
Chalker donne encore de
nombreux autres détails d'ordre scientifique qu'il m'est impossible
de retranscrire en français dans ce texte, car j'éprouve de grosses
difficultés pour traduire correctement certains termes scientifiques
anglo-saxons. Aussi le lecteur intéressé doit se reporter à mes
sources citées en références. (Mufon UFO Journal, mensuel américain,
n°399, juillet 2001, p. 7 ; et n° 447, juillet 2005, p. 3, articles
de Bill Chalker ; et pour son livre, Hair of the Alien : DNA &
Other Forensic Evidence of Alien Abduction, Paraview, 2005).
Il fait aussi le parallèle entre le cas Peter Khoury et
celui d'Antonio Villas-Boas, un brésilien qui prétendit avoir copulé
avec une petite créature féminine d'apparence humaine, à l'intérieur
d'un ovni posé au sol. Cela se passait le 16 octobre 1957 près de
San Francisco de Salles, dans l'État de Minas Gerais. La chevelure
de cet être était également blonde, ses yeux en amande et son menton
pointu (Jerome Clark, The UFO Book, Visible Ink, New York, 1998, p.
534-535).
En conclusion, l'ufologue australien considère les
analyses des deux cheveux comme une preuve physique incontestable de
la réalité physique des occupants des ovnis, ce qui est son droit.
Toutefois, d'autres éléments permettent d'interpréter cette
découverte d'une autre manière. Ils viendront s'insérer dans un
article plus long réservé à la revue Lumières Dans La Nuit.
Bill Chalker, fort de ce qu'il estime être une percée
magistrale en génétique, et en ufologie, va encore plus loin. Il
écrit notamment ceci : « Une partie de cette approche impliquant des
examens de l'ADN a mis en évidence des "modèles non darwiniens" qui
pourraient refléter l'influence d'une intelligence peut-être
extraterrestre, autrement dit un signe d'évolution ou d'intervention
artificielle ». Il cite également l'avis du professeur Paul Davies
du Centre australien d'astrobiologie à l'Université Macquarie à
Sydney qui, le 12 avril 2005, questionné par Bill Chalker, a avoué
que spéculer sur un lien possible extraterrestre dans l'ADN de
l'espèce humaine pouvait se faire sur des bases sérieuses. Il
considérait cette idée aussi crédible que la recherche de signaux
radios issus d'autres civilisations cosmiques dans le cadre du
programme SETI. (Mufon UFO Journal, juillet 2005, op. cit. p. 6).
C'est exactement l'opinion à laquelle je suis parvenu,
exposée dans mes livres dont le dernier est Ovnis créateurs de
l'humanité, éditions JMG, 2005. Je signale qu'un autre scientifique,
Francis H. C. Crick, Prix Nobel de physiologie en 1962 pour sa
découverte de l'ADN, a émis depuis longtemps l'idée--avec le
chimiste Leslie Orgel--que la vie sur Terre serait le résultat d'une
panspermie dirigée, autrement dit d'une entreprise de gigantesque
envergure menée par des Extraterrestres pour faire naître la vie sur
notre planète. Il avait d'abord publié cette théorie en 1973 dans la
revue américaine Icarus, pour la développer plus amplement en 1981
dans son livre (Life Itself Simon & Schuster).
Il y a
toutefois un aspect de cette affaire qui me chiffonne. En effet, M.
Kary B. Mullis, le chimiste américain qui a œuvré sur les analyses
des cheveux fournis par Peter Khoury, est le seul Prix Nobel qui a
admis avoir vécu une expérience de type «Alien-abduction», autrement
dit un supposé enlèvement par des Extraterrestres. Effectivement, Il
a d'ailleurs confirmé cela à Bill Chalker et lui a même avoué avoir
enregistré d'autres incidents similaires dans l'une de ses
résidences du nord-est de la Californie.
Dès lors, je pose
la question suivante : « Combien y a-t-il de chances pour qu'un Prix
Nobel, inventeur d'une technique nouvelle (PCR) pour identifier le
type mitochondrial de l'ADN d'une espèce, puisse œuvrer sur un
cheveu censé appartenir à un Extraterrestre, tout en utilisant
lui-même son invention à cette fin, et en même temps avoir vécu
plusieurs expériences paranormales du genre « enlèvement » par des
ravisseurs censés venir d'un autre monde que le nôtre ? »
De
là à dire qu'il a été influencé par le phénomène pour faciliter ce
que j'entrevois comme une extraordinaire manipulation visant à
mystifier les enquêteurs et leur faire croire que la femme blonde
était bien une créature humanoïde en chair et en os, il y a un pas
que l'on peut franchir allègrement.
N'oublions pas que
l'intelligence qui met en œuvre ces incidents, est experte dans
l'art de la tromperie.
Méfiance, donc, et évitons de
pavoiser.
Jean SIDER
Source : LE JOURNAL DE
L'UFOLOGIE
www.lejdu.com
http://www.lejdu.com/archives/2005/octobre/analyses-alien/index.htm
Date de création : 02/12/2006 @
06:37 Dernière modification : 21/01/2007 @
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