En 1972, le principal magazine français d'ufologie Lumières Dans La Nuit a reçu et a publié la lettre d'une lectrice. Elle se présentait comme Madeleine Arnoux, et a expliqué qu'en 1944 à une certaine date non précisée de l'été, elle avait 13 ans et allait habituellement chercher à une ferme quelques "approvisionnements" - probablement des produits du marché noir, c'était l'occupation.
Elle est donc partie de Toulon-sur-Arroux, à bicyclette, sur la route départementale 42 dans la direction du hameau "Le Verger", et peu avant ce hameau, à 1 kilomètre de la ferme la plus proche, elle s'est arrêtée cueillir des baies sauvages. Elle se rappelle que le temps était très chaud, orageux, et que le ciel était plutôt couverts.
Elle était à un endroit où un chemin quittait la route et entrait dans le bois du côté droit, elle avançait lentement tout en cueillant des baies. A un moment, elle a levé les yeux et a vu à quelques centaines de mètres plus loin, là où le chemin fait un virage dans le bois, une " chose ". Elle a décrit la "chose" comme de la taille d'une voiture compacte, d'aspect gris métallique mat, immobile, et elle ne se rappelle pas d'avoir vu d'ouvertures.
Des "êtres" se tenaient à côté, en tenues brunes, et elle a pensé qu'ils mesuraient 1 mètre de haut.
Elle a pensé que l'atmosphère était oppressante, empiré par le temps orageux. Rien ne s'est produit tandis qu'elle se tenait figée avec l'impression qu'elle ne pourrait pas bouger, pendant un certain temps dont elle ne pouvait pas se rappeler, puis elle a repris sa bicyclette. L'ayant fait elle a de nouveau regardé, mais il n'y avait plus rien à voir, elle a cependant noté que les arbres à cet endroit étaient agités par un vent violent.
Elle est partie, terrifiée, et n'a rien dit à personne au sujet de la rencontre car elle n'a pas voulu être traitée de menteuse ou de fabulatrice, et après y avoir longtemps pensé, elle l'a oublié.
Mais plus tard elle a entendu parler des soucoupes volantes, et c'est pourquoi elle est devenue sûre qu'elle avait en fait vu un OVNI. Elle est sûre que ce n'était pas des soldats ou des gens parce qu'ils l'auraient forcément appelée, et elle est sûre que ce n'était aucun appareil "connu", qu'elle n'avait pas rêvé et qu'elle se rappelle très bien l'épisode. Elle a spéculé que bien qu'elle n'ait pas regardé dans le ciel quand la "chose" n'était plus là, elle aurait assurément vu l'appareil voler au loin si elle avait regardé vers le ciel.
Il semble que le cas est seulement fait de sa lettre, et aucune enquête ou recherche ne semble avoir suivi.
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[Ref. ma1:] MADELEINE ARNOUX:
Ce témoin a écrit en 1972 la lettre qui suit à la revue d'ufologie Lumières Dans La Nuit:
Les faits remontent à 1944, au cours de l'été. J'avais alors 13 ans et je me rendais chaque semaine à bicyclette, dans une ferme située à quelques km, pour y chercher un peu de "ravitaillement". Je suivais donc au départ de Toulon-sur-Arroux la charmante RD 42, bordée de bois, en direction du hameau dit du " Verger". Peu avant d'y arriver, je mis pied à terre pour cueillir des baies sauvages que je savais trouver là. A cet endroit, un chemin de terre quitte la route et s'enfonce sur la droite à travers bois. J'avançais donc sur ce chemin, lentement, cherchant des fruits. Machinalement, je levais la tête... plus loin à quelques centaines de mètres le sentier monte un peu et forme une courbe prononcée sur la droite pour disparaître à la vue dans les bois. Juste à cet endroit "la chose" était arrêtée. Je me souviens qu'il faisait très chaud, orageux et que le ciel était assez couvert. Donc là-bas quelque chose était arrêté le long du bois et des êtres se tenaient tout près. A présent je pense que l'engin pouvait être de la taille d'une de nos petites voitures actuelles (genre Volkswagen) de couleur gris métallisé, terne. Je ne me souviens pas d'avoir observé d'ouverture. Les êtres qui se tenaient à côté devaient mesurer moins de 1 mètre de haut et étaient vêtus de sortes de combinaisons de couleur brune. Ils ne firent aucun geste dans ma direction, et pour ma part, j'étais figée sur place. Combien de temps dura cette observation mutuelle? Je ne puis le dire, mais je me souviens de l'atmosphère oppressante, encore aggravée par le temps orageux et de mon impression de ne pouvoir bouger... Soudain je pus réagir et voulus reprendre mon vélo qui gisait à quelques mètres. Le temps de me baisser et, en relevant la tête pour regarder à nouveau l'étrange apparition, il n'y avait plus rien. Seulement, à cet endroit, les arbres étaient agités par un vent violent. Je n'ai pas songé à regarder en l'air, où j'aurais sans doute pu encore apercevoir l'engin qui s'envolait. J'étais terrifiée et je m'en fus en toute hâte à la ferme où bien entendu je ne parlais de rien! Je n'en parlais pas davantage chez moi en rentrant, car je me doutais bien qu'on me traiterait de menteuse et d'affabulatrice! Longtemps, je pensais à l'étrange rencontre et puis je l'oubliais... Il a fallu que l'on commence à parler des "Soucoupes Volantes" pour que je fasse le rapprochement et que je pense que j'avais sans doute vu là un de ces mystérieux OVNI. Après tant d'années l'image est encore très nette dans ma mémoire et je sais que je n'ai pas rêvé et que ce que j'ai vu dans les bois ce jour-là, n'était rien de "connu". Il ne pouvait s'agir d'aucun véhicule de l'époque, d'ailleurs assez rares, pour que je l'identifie à coup sûr. L'endroit de la rencontre était désert, le chemin mène dans les bois, les fermes les plus proches sont à 1 km. Nous étions en 1944, les maquisards étaient nombreux dans la région, mais il ne pouvait s'agir d'aucun d'entre eux. Pas plus que de soldats allemands, et sans doute les uns ou les autres m'auraient interpellée. Il faut donc bien penser que j'ai assisté là à une des premières visites d'OVNI. |
[Ref. ld1:] LUMEIERES DANS LA NUIT:
Le magazine d'ufologie a publié la lettre de ce témoin.
[Ref. mb1:] MICHEL BOUGARD:
L'auteur indique que le cas a eu lieu à Toulon-sur-Arroux, Saône et Loire, France, et que le témoin, Madeleine Arnoux, a écrit à la revue Lumières Dans La Nuit N.118, de juin 1972, page 20. Il reproduit cette lettre.
[Ref. fr1:] MICHEL FIGUET ET JEAN-LOUIS RUCHON:
Les auteurs indiquent qu'à une date non précisée de l'été 1944 entre 15:00 et 16:00 entre Toulon-sur-Arroux et le hameau du Verger, Mlle Madeleine Arnoux, 13 ans, a observé une chose posée au sol sur le chemin de terre, qui était de la taille d'une voiture Volkswagen et de couleur gris métallisé terne.
Elle a vu des êtres se tenir à côté, sans que leur nombre ne soit précisé, qui étaient vêtus de sortes de combinaisons brunes et d'une taille d'un mètre.
Elle a assuré avoir été "figée sur place", avec "impression de ne pouvoir bouger", disant "soudain, je pus réagir et voulus reprendre mon vélo qui gisait à quelques mètres. Le temps de me baisser et, en relevant la tête pour regarder à nouveau l'étrange apparition, il n'y avait plus rien. Seulement, à cet endroit, les arbres étaient agités par un vent violent."
Les auteurs notent qu'elle assure avoir conservé le souvenir de cette observation et être certaine que ce qu'elle avait vu n'était rien de connu. Les auteurs notent que sa paralysie est supposée puisque rien ne permet de dire d'après les éléments en leur possession, que ce n'était pas l'effet de surprise ou de peur.
Les auteurs indiquent que la source est L.D.L.N., N.118.
[Ref. tg1:] TIMOTHY GOOD:
L'auteur indique qu'au cours de l'été de 1944, Madeleine Arnoux, à 13 ans, cueillait des fruits dans une ferme près du village du Verger, en Saône-et-Loire.
Elle est citée comme disant:
"Je marchais lentement, cherchant des baies dans les buissons, lorsque j'ai aperçu un engin près des arbres, et plusieurs personnes qui se trouvaient à côté. L'engin était de couleur grise, à peu près de la taille d'une voiture."
Tim Good indique que les occupants de l'appareil l'ont fixé sans un mot, qu'elle a pris peur et est rentre à la ferme en courant, en se gardant de raconter son aventure par peur d'être prise pour une menteuse. Elle s'est empressé d'oublier cet épisode et n'en a pris conscience de l'importance de sa rencontre que dans les années 50 lorsqu'elle a entendu parler de "soucoupes volantes."
Elle a déclaré à Fernand Lagarde en 1972 qu'elle était restée persuadée que ce n'était ni des soldats allemands, ni des maquisards. Lagarde a noté avec intérêt qu'elle conservait de l'épisode un souvenir vivace, qu'elle s'était sentie frappée de paralysie, et qu'elle se souvient d'un "vent violent" qui couchait les arbres.
Tim Good précise que la source est "Atterrissage en France en 1944", par Fernand Lagarde, dans Lumière Dans la Nuit, N. 118, juin 1972.
Je ne crois pas très probable que Madeleine Arnoux a vu n'importe quoi de plus étrange que quelque véhicule et des gens. Voici pourquoi.
D'abord il est clair de par sa lettre que c'était seulement après avoir découvert le sujet des OVNIS qu'elle a rapporté son expérience. C'était 28 ans après qu'elle se soit produit. Un témoin ne peut pas être blâmé à ce sujet, cependant, dans ce cas-ci, il est plutôt inquiétant de lire qu'elle a considéré qu'elle aurait "sans doute" vu l'OVNI partant dans le ciel si elle avait regardé en l'air. C'est un signal fort qu'elle veut croire que c'était un OVNI et a quitté le terrain de la description neutre.
En second lieu, il est clair qu'à aucun moment la chose n'a été vu atterrissant ou décollant ou volant. Elle a seulement été vue sur le col dans le chemin. LDLN n'aurait pas du titrer ceci un "atterrissage" du tout.
Troisièmement, le vent qui a agité les arbres peut être interprété comme du vent provoqué par l'OVNI décollant; cependant, non seulement aucun décollage de l'OVNI n'a été vu, mais également, la météo, bien que seulement partiellement décrite, est décrite comme orageuse. Alors, quelques rafales soudaines de vent dans des arbres ne demandent pas qu'un OVNI décolle.
Quatrièmement, les êtres tout comme l'engin ne sont pratiquement pas décrits. Un simple croquis aurait pourtant probablement suffit à indiquer ou rejeter l'idée qu'il s'agirait d'un engin étrange ou l'idée d'un certain véhicule ordinaire, mais il n'y a aucun croquis, et les ufologues de LDLN n'ont pas semblé en demander un ou demander une meilleure description. Fondamentalement, c'est là seulement la lettre d'une lectrice, pas un cas enquêté.
Cinquièmement, quand elle a fait l'observation, elle avait seulement 13 ans. C'est un âge auquel des impressions fortes peuvent se produire facilement, particulièrement lors d'une errance dans la campagne dans un secteur isolé. La présence des allemands, la présence des maquisards, la probable activité interdite de chercher du ravitaillement à la ferme, ceci ne peut qu'avoir comme conséquence une ambiance de peur si une certaine rencontre se produit.
Sixièmement, il y a une apparence de ce que l'appareil et ces gens avaient "disparus." Mais nous devons nous rappeler qu'il est dit qu'ils sont sur une partie du chemin qui se trouve juste à un virage brusque qui cache le reste du chemin dans la forêt. Ainsi un véhicule démarrant là aurait très rapidement "disparu"... de la vue. On pourrait vouloir argumenter que la disparition avait eu lieu dans "un temps trop bref", mais il n'y a réellement aucune information de durée, sauf que le témoin a marché quelques mètres, s'est penchée pour ramasser la bicyclette, et à un certain point a de nouveau regardé vers le haut. Ceci pourrait être le temps qu'il a fallu à un véhicule et des gens pour marcher également quelques mètres qui les rendraient "invisibles" par leur entrée dans la portion proche du chemin qui est cachée à l'intérieur de la forêt. En outre, le témoin déclare qu'elle n'a pas de souvenir de la durée d'observation, indiquant que ses souvenirs sur la durée n'existent simplement pas.
Et finalement, le point qui est le plus important pour moi: Mme Arnoux a dit que l'objet et les êtres étaient à plusieurs centaines de mètres d'elle! C'est une distance d'observation très important, et je défie quiconque de regarder des véhicule et des gens à plusieurs centaines de mètres et de m'expliquer comment mesurer que les gens font 1 mètre ou 2 mètres de haut, ou comment être sûr que les caractéristique d'un certain véhicule ne sont "rien de connu." Si l'observateur a seulement 13 ans, à un moment où le véhicule pourrait être un certain véhicule pas si ordinaire que cela tel qu'un véhicule semi-chenillé ou blindé militaire, qu'y aurait-il de stupéfiant à l'idée qu'il n'y a pas là un "bon" cas d'extraterrestres et de leur vaisseau spatial ici?
Ci-dessus: Est-ce qu'une fillette de 13 ans pourrait être trompée par l'un de tels véhicules qu'elle a vu à plusieurs |
Id: | Sujet: | Sévérité: | Noté le: | Soulevé par: | Noté par: | Description: | Proposition: | Statut: |
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1 | Données | Grave | 30 juin 2007 | Patrick Gross | Patrick Gross | Aide nécessaire. | Ouvert. |
Visiteurs extraterrestres ou confusion. Données insuffisantes.
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? = Source dont l'existence m'est signalée mais dont je ne dispose pas. Aide appréciée.
Auteur principal: | Patrick Gross |
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Editeur: | Patrick Gross |
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0.1 | Patrick Gross | 30 juin 2007 | Création, [ma1], [ld1], [mb1], [fr1], [tg1]. |
1.0 | Patrick Gross | 30 juin 2007 | Première publication. |